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25 février 2006

Forum, for Hommes forts au mental…

mental01

 

Je ne suis pas loin d’être dépassé par vos commentaires ;)

Mais je vais garder la trame que je m’étais fixée, à savoir le travail, parfois pénible et douloureux à effectuer pour dépasser la souffrance infligée par les souvenirs. Travail de grande volonté personnelle qui débute par la connaissance et la compréhension des peurs et poisons psychologiques (la liste augmente, déjà 7…) que nous ingurgitons et que nous animons en nous.
Avant de répondre à vos commentaires précédents, je souhaite définir un terme que nous connaissons bien, mais que je vous invite à découvrir sous un nouveau jour : Le mental dont on pourrait situer le lieu de villégiature dans notre cerveau reptilien comme évoqué par Claire. ( Pour simplifier, le cerveau reptilien est le cerveau le plus anciennement ancestral de notre cervelle, placé entre les deux hémisphères il est le siège entre autre de la mémoire olfactive, en liaison directe avec nos narines, place de choix pour déclencher des émotions bonnes ou malheureuses.)
Pour mieux cerner cette particularité de notre conscience, j’ai personnifié le mental, et je lui ai donné une forme… Je l’ai comparé depuis quelques années à un Lutin maléfique, petit personnage central dont les facéties et les envies n’ont qu’un but très simple : Nous détruire. Pas moins…
Car il est possible de vivre sans souffrance sans anxiété et sans névrose, ou de les diminuer fortement. Pour y arriver nous devrions comprendre que nous sommes nous même les créateurs de notre propre souffrance, via le petit Lutin malin. C’est uniquement lui, avec son flot presque continu de pensées qui se soucie du passé et s’inquiète de l’avenir. Sa voix est comme le son d’un vieux disque qui tourne sans cesse. Il surgit toujours au bon moment, quand on se sent bien (ou quand notre regard est dans le vide ou que nous ne sommes pas concentré sur une occupation) pour nous rappeler que nous avons perdu un être cher et que nous devons être malheureux, ou que les problèmes du lendemain ne sont pas encore résolus et plus grave, pour nous rabaisser.
Pour bien nous pourrir le moment présent, il est le meilleur. D’autant plus quand on lui prête une oreille complaisante.
Ce qu’il faut tout d’abord effectuer est un travail d’écoute du mental, pour bien cerner son schéma répétitif de pensée… Il agit toujours de la même manière, par surprise, profitant de ce que nous l’écoutons. Après avoir pris conscience que nous sommes seuls à l’entendre, il faut le laisser dire sans le juger, mais en reconnaissant et saluant sa visite. Tiens tiens ! Bonjour petit Lutin, ça faisait longtemps dis donc !
Pour le contrer, il existe un moyen. Celui de se concentrer sur une activité immédiate et d’en bien ressentir le plaisir que nous procure cette activité dans le moment présent. Là maintenant !

Exemple (Il y en aura d’autres… dont vos témoignages).
Le pervers Lutin peut nous harceler pendant qu’on se lave les mains. Geste machinal qui ne demande absolument aucun effort de concentration. A ce moment de l’arrivée de l’autre là (oui le Lutin !), il faut s’attacher à prendre plaisir aux perceptions sensuelles que l’on découvre simplement. Le bruit et la sensation de l’eau sur la peau, le mouvement des mains, l’odeur du savon capturée à pleines et profondes inspirations par les narines, le séchage ensuite avec un linge doux jusqu’à ressentir un degré de paix intérieure, l’esprit tout entier focalisé sur ces sensations, jusqu’à se dissocier du mental.

A nous de gagner sur le mental ne serait ce que quelques minutes par ci ou par là… Et de recommencer toujours par une concentration de plaisir sur une activité du moment présent.
En nous identifiant aux pensées de notre mental nous pensons que nous sommes ce que nous sommes alors qu’il y a en nous un être bien plus grandiose… Bien vivant…

EDIT
du 25 février 2006: Nous comparons souvent et catégorisons avec les terminologies d'autres enseignements, aussi le terme " mental" que j'emploie ici pourrait vous désorienter. Le but de ce billet et des suivants à paraître est de permettre, de la façon la plus neutre possible et loin de toutes théories et spéculations, une approche d'un meilleur en nous. La seule vérité qui doit émerger est une sensation d'exaltation et de vitalité accrue ressentie au plus profond.

Ce n'est pas en quelques billets que nous pourrons connaître l'enseignement complet d'une culture (comme le boudhisme entre autres spiritualités) et nous en imprégner. J'ai simplement l'envie de partager mes expériences fructueuses en ayant conscience que je ne peux affirmer un modèle parfait. La réflexion personnelle doit primer sur toute autre considération...

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Commentaires
K
Merci Serge, pour cette incursion dans ton imaginaire fou que j'aime à découvrir. Mais... sans vouloir faire éclater ta bulle, ça ne s'est pas tout à fait passé ainsi. Ahahahha...<br /> N'empêche que j'aurais voulu avoir ton idée 3 ans plutôt... on aurait bien rigolé avec tous ces éclats de Yoda. <br /> La force en aurait été décuplée.
S
Ainsi donc le petit Yoda était la « cerise verte qui courait dans l’aire » d’un gâteau d’anniversaire que je te vois très bien découper avec un sabre laser… Dans cette scène d’une rare violence due à la difficulté de maîtriser l’arme, j’imagine quelques invités coupés en deux et des éclats de gâteau collés sur les murs et le plafond... Cet acte bouillant de « may the force be happy birthday to you», accompagné par les chants des survivants terrorisés : « Joie Yodaaaa inexpert »… (à peu prés…)<br /> A bientôt pour le troisième volet, Ô "absolue Coïtus Karowalker" … ;)
K
Moi non plus je ne sais pas d'où te vient cette idée de me parler ainsi... mais je sais cependant qu'elle me plaît.<br /> Et en passant, l'auteure de Jean-Louis, elle aime bien StarWas. Surtout Yoda. Si elle te disait que pour son 30e anniversaire de naissance, elle s'est fait faire un gâteau 3D à l'effigie du sage Jedi... et que depuis toujours elle sent cet appel des grands sages (Gandalf du Seigneur des anneaux entre autres) qui l'inspirent à poursuivre sa quête d'âme libre, de corpS en équilibre et donc, de mental maîtrisé.<br /> <br /> à bientôt sur ta vitre virtuelle ou ailleurs chez coïtus où tu renouvelles mon plaisir d'accueillir tes commentaires nourrissants en cette 2e participations.
S
Oui, c'est un fléau que ce mental... Il est le pendant (le perdant aussi) de notre pensée. Il est nécessaire à un certain équilibre, mais il est aussi nécessaire... de le maîtriser.<br /> Jean Louis, qu'il faut encourager à ne plus souffrir, devra faire preuve d'une grande volonté. C'est la force développée pour combattre ce mal de notre psychée qui permettra de franchir le passage vers le mieux vivre. Et cette phase si longue ne doit pas décourager, au contraire. Si Jean Louis aime les films de la saga des étoiles (star wars), il sait alors que la force est avec lui, et qu'il doit trouver son camps...<br /> Je ne sais pas d'où me vient cette idée de te parler ainsi...?<br /> Plaisir partagé Karo...
K
bonjour serge<br /> <br /> merci pour ce beau travail en fond et en comble au sujet de ce fléau du mental.<br /> j’y suis tombée par hasard (nécessaire) … parmi ton vaste et profond continent d’amour, je m’y suis retrouvée… sur ce texte que je devrai suggérer à Jean-Louis l’érudit car comme tu l’auras compris, c’est de ça dont il souffre… de la maladie du mental. <br /> à bientôt<br /> <br /> plaisir, ...
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