On ne se refait pas !
On ne se refait pas !
Et si tout en nous n’est pas à abattre, des pans peuvent être
améliorés,
Dont l’ego qui peut être maîtrisé,
Dont la pensée qui doit devenir positive,
Dont la personnalité qui doit devenir… Lumineuse…
(Les yeux pétillants en sont les canaliseurs d’éclat…)
Tout ça est en nous et ne demande qu’à sortir pour se
réaliser.
Nous sommes tous des magiciens, quand on veut transformer…
Est-ce si difficile de dire, ça c’est un pot d’embrouilles
qui me fait bien suer…
Est-ce si difficile de reconnaître qu’on a fait mal, sans se
justifier par des excuses vaseuses ?
Est-ce si difficile de demander, prends moi dans tes bras,
je vais pas bien du tout…
Pourquoi est on si heureux d’apporter un peu de bien,
et si malheureux de ne pas oser en demander ?
Pourquoi ce que nous réalisons n’est il pas parfait ?
Pourquoi le matin est on parfois de mauvaise humeur ?
Pourquoi…
Pourquoi…
Pourquoi…
Ces méthodes sont basées sur la réflexion personnelle.
Point par point, paragraphe par paragraphe il faut méditer à
coeur ouvert, maîtriser son ego qui, on le sait bien, falsifie la réalité de nos
actions, de nos comportements et de notre état d'esprit.
Je développe ici l’exemple de la mauvaise humeur qui frappe
dés le matin.
Déjà, en première étape, reconnaître que se coucher le soir dans un état de conflit, comme
l'engendrerait par exemple: un retard dans l'exécution d'une tâche, un reproche
justifié d'un collaborateur (et plus important encore qui émanerait d'un être
aimé), nous fait nous réveiller le lendemain, fâché et perturbé.
Nous nions bien sûr ces sentiments, au point de devenir
susceptibles et de répondre ‘oh ça va hein !’ à une personne qui nous
demande ironiquement si on s’est levé du bon pied. L’ego (machiavélique en
plein !) nous fait projeter sur l'autre les sentiments issus de nos conflits
intérieurs et nous efforce de faire porter le tort de notre colère (contre
nous même) à quelqu'un d’autre.
L’ego est celui qui nous suggère que JE ne peux pas être de
mauvaise humeur puisque JE suis le meilleur de le Terre, et TOI qui me dis que
je suis de mauvaise humeur, c’est plutôt TOI qui es de mauvaise humeur ! Çui qui dit c’est
çui qui l’est ! Imbécile !
On n’avance pas beaucoup dans cette situation, on recule en
coupant des ponts innocents. Difficile de faire machine arrière quand les routes sont coupées...
L'apaisement survient dès la reconnaissance de cette
mauvaise humeur (oui je suis de mauvaise humeur et je cherche pourquoi parce
que ça pourrit ma journée et mes rapports humains) et l’apaisement survient
après une introspection ( "la prochaine fois j'organiserai mieux mon
planning pour ne plus avoir à gérer ce type de conflit", "suis
je responsable de ce conflit intérieur, n'ai je pas voulu encore une fois
être trop gentil, me mettant en retard suite à une perte de temps due au fait
qu'un autre n'a pas correctement fait son travail?")
C'est à nous de réagir pour atteindre un état de non-colère...
Voici une méthode que j’ai expérimentée avec un petit
succès.
Question du jour (in petto): Pourquoi diable suis je irrité ce
matin ?
Question suivante (le ton monte): Que s'est il passé hier
que je n'ai pas résolu, que je n'ai pas dit et que je n'ai pas extériorisé ?
Déclaration vive : Ce truc m'emmerde! Il va pourrir ma
paix intérieure. Et toi l'ego, ta gueule! Je gère facilement ce problème !
Peut-être pas tout seul mais en tout cas je vais trouver la bonne personne pour
en parler!
Actions concourantes positives :
Quelle est la météo prévue pour demain ?
Pluie ? C’est super ça va arroser les tomates du jardin !
Soleil ? C’est super, elles vont mûrir plus tôt, à nous les
bonnes salades !
Neige ? En cette saison? Le temps est vraiment détraqué. Je
vais sortir la belle doudoune que j'ai achetée parce que je la trouvais
très belle.
Voilà quelques pôles de réflexion, et chacun devrait être décortiqué. Comme je viens de le faire pour la mauvaise humeur.
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