J’ai « découvert »… Une fourchette, un couteau et une petite cuillère… (Suite et fin…)
Elle n’a pas non plus d’amis d’enfance pour partager avec eux
des secrets…
Dans sa forêt qui n’a pas d’arbre ni de racines,
La petite fille lève la tête vers les cimes qu’elle imagine,
Sa seule référence est devenue le ciel…
C’est souvent la nuit qu’elle le regarde
Quand elle souffre seule, et qu’elle a mal
De naître tous les ans sur une autre planète…
Il est où son référentiel,
A la petite fille qui déménage tout le temps… ?
Elle m’a raconté qu’à cette époque charnière
Elle regardait souvent les étoiles avant de s’endormir
Ainsi elle passait de longues minutes, à réfléchir
Au passé des autres qui
pouvait durer une vie entière
Alors que le sien n’avait pas d’importance…
Avec un dernier regard un peu triste
Vers le sommet de l’armoire
Où dépassait à peine sa petite valise…
Mais pour combien de temps déjà
Avant de la tenir lourde au bout de son bras ?
Ou si je le fais ce ne sera pas parfaitement,
Mais quand toute une vie se résume à des déménagements
J’ai toujours à cœur de dire que dans un sens,
Cette vie itinérante perturbe la conscience…
Se faire des amis quand on est grande
C’est trop tard pour les amis d’enfance…
Ainsi il est trop tard pour partager avec eux des secrets
Dans de mystérieuses alcôves qu’elle a sans cesse imaginées
Mais qu’elle n’a pas pu partager...
Car les mystérieuses alcôves de son enfance
N’ont tout simplement, comme ses amis…Jamais existées…
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