Quelle sacrée traversée Noé ! Deux soit loué !

Je commence à me méfier de mes présentations de blogs.
Je trouvais ça très enrichissant, et je me découvrais de belles inspirations permettant de créer une image et un joli texte pleins d’enthousiasmes… Je l’ai fait ici parfois… Mais maintenant je me méfie…
Car ici parfois, des liens numériques disparaissent comme par désenchantement, et nos clics résonnent dans un vide inattendu et un peu frustrant…
Mais présenter mes bonnes lectures c’est plus fort que moi,
alors je vous présente Anna Dyomène qui est dans mes liens et dans un clic sur l’image…
Tu vas pas disparaître aussi hein ? (Sourire…)
(Ma patte de lapin a son « par-dessus d’épaule » plein de sel et ses poches sont pleines de trèfles à 4 feuilles disposées en fer à cheval).

Aux dernières nouvelles -ou aux derniers billets-, Anna Dyomène nous parle avec seulement cinq lignes de croisière. Oui juste cinq lignes…
Un rythme très court que ces  seulement-cinq-petites-lignes-toutes-seules.
Un rythme rapide nécessitant plusieurs lectures pour suivre une Aventure dont les mots sont les héros… Les mots en petit nombre qui perturbent le lecteur mal préparé au cinq ascète…(Des fois je me fais honte tout seul… ;o))

La Terre, le Ciel, les Oiseaux je ne les ai pas fabriqués en soufflant sur la poussière. J’évolue avec eux, dans un monde de transformations…Mon guide est ma pensée.   Spirituelle ? Je n’en doute pas, et donc très aimablement, en réponse aux explorations et constats de quelques blogueurs comme Anna, je postule à une réflexion soumise aux mots découverts réellement dans les maisons virtuelles que je visite. Vous le savez bien vous aussi, c’est souvent quand l’inspiration des publiants nourrit celle des lisants que nous devenons tous partageurs de mots tirés d’un tonneau percé à la grande foire du ivre.
Ainsi est Anna… Elle nous soûle… Et pourtant son élément est l’eau…

On ressort de ses textes comme le capitaine Haddock qui se cognant la tête sur un réverbère, voit des noiseaux voleter tout autour de lui. Mais avec Anna les noiseaux sont remplacés par des mots… Pas toujours  plus légers que l’air, car de temps en temps ses mots sont très lourds de sens, mais ils nous font tourner la tête…
Quand elle évoque le "Déluge" par exemple, en cinq lignes elle nous construit une montagne, des couples, une nage du capitaine, des enfers et de l’espoir, des arcs et des arches, et beaucoup d’autres choses qui en délugent. A nous de suivre ses flèches pour retrouver les cibles qui sont disséminées un peu partout dans notre conscience…
Un petit conseil !
N’arrivez pas sur la cible avant ses flèches, ce serait prendre un Tell grand risque !… Attendez la fin du texte pour réconforter tout bonnement votre intuition.…Car c’est à nous lecteurs de ne rien perdre de ses pensées qui nous poussent même à mettre les machines de notre imagination sur le pont du bâtiment.

Pendant que je préparais ma valise, j’ai repensé au " Déluge", et d'après moi, à Noé…
(Au fait ! Je le prends mon short bleu ou pas ?)

"Déluge" est publié chez Anna dans la rubriquomoïse «  2 de chaque espèce à sauver des eaux »,
N’en déplaise aux purs généticiens férus d’espèces (dans tous les sens du terme), je pense que si cela avait été vraiment sa mission, Noé (le « Ô combien de capitaines au sourire si doux ») aurait embarqué 2 mâles et 2 femelles de chaque…La Terre aurait été peuplée 2 fois plus vite et nous serions certainement 2 fois plus nombreux…à bloguer (Sourire).
Ce qui signifie que dans cette hypothèse du doublement des êtres, nous serions aujourd’hui même, déjà dans notre Futur prévisible.
Vous suivez ? Le manque de couchettes sur l’Arche nous permet donc de souffler et de respirer encore un peu d’air pur…

Et puisque Anna parle beaucoup d’Alliance,
Avec déjà le nombre que nous sommes et la constatation des ravages dans les couples, le principe de « deux de perdu(e )s, 20 de retrouvé(e )s, nous conduirait à entendre trop souvent :
« J'ai juste doublement appris à aimer plus tard… »
Ce serait difficile à entendre hein ? Un enfer à écouter… Une nouvelle Géhenne (j’adore ce mot) « sans plaisir », et très destructrice, tout comme un arc gigantesque qui décocherait des pieux en pleine poitrine des hypersensibles… J’imagine l’archer, immense et froid. Déjà mort peut être…

Et puisque je parle souvent de sentiments,
Après avoir entendu ces mots, on verrait au loin Cupidon s’éloigner la tête baissée, son Arc raclant la Terre, au bout de son bras résigné… Doublement plus tard dirait t’il… Encore plus tard… Et il pleurerait…

Finalement, Noé a bien fait de faire comme il le pouvait...
Et le déluge est un sacré bon nettoyeur du Passé...

Et voilà, c’était juste une réflexion basée sur Noé, Deux, la Vie, la noyade du passé...L’Enfer...
Mais j’ai dépassé les cinq lignes…Vous voyez bien que c’est pas facile de soutenir le rythme de l’imaginaire que Anna nous écrit comme un parcours fléché… !!!

Un couple de bises pour toi et vous… Pour saluer vos et ta croisière Anna…

Bonnes vacances à tous !!!! Et bonnes lectures !!!

Retour mi août, soyez calmes sur les textes…
Pensez à ceux qui vont revenir de vacances…!

PS : D’après les dessins et tableaux nombreux qui les représentent, Noé aurait été seul avec ses fils et belles filles[EDITH] pour sauver l'Humain… Mais qui a réalisé les portraits et les scènes au près du bateau? 
Il avait un pied avec un appareil muni d’un peintre muni d’un retardateur ? A cette époque ?
Je sais qu’un jour un âne a réalisé une peinture avec sa queue, alors pourquoi pas un des passagers de l’Arche !
Mais les détails sont si fins sur les tableaux… Encore un mystère… à creuser avec une pelle sur la plage… Quand je vous disais que j’avais besoin de vacances !  Et même que je vais m’en tenir à 2 fois 5 en éventail ! Merci Anna Dyomène!

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Comments

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PA recherche PA désespérément... ;)

[Tisseuse]

Serge > on t'attend !!!!
avec impatience pour égayer la blogosphère :)

[zibulinette]

Vas tu nous faire le coup du " souviens toi"

en disparaissant des blogs.

bisous de zibulinette

[zebu32]

Mi-août passé, et toujours personne. Fin août tout proche, et nos pauvres âmes errent. A quand tes petits mots sucrés ?

[zibulinette]

Alors mon beau Prince, dans cet été, tu es comme zibulinette, tu t'aéres dans les errances de l'ailleurs, mais moi c'est fini je suis là.

Bisous de zibulinette