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Amourpointcom

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31 décembre 2008

Fête l’Amour, n’attendons pas de dire naguère…

Pas beaucoup présent hein ?

Dans mon école universitaire j’apprends maintenant pour demain…
Des tonnes de tonnes de travaux à réaliser, mais je ne m’en plains pas…

…Je ne m’en plains pas…
Un peu quand même à la vérité que je vous le dis,  parce que je manque de certaines vies, de certaines émotions qui me gorgent toujours de bien être, notamment sur mes blogs préférés, ne serait-ce que de courts instants qui bout à bout assemblent ma courte existence sur cette Terre…
Tellement courte mon existence, qu’elle passe à toute vitesse.
Déjà 2009 ! Alors qu’hier nous étions encore en 2008…
Il suffira de quelques secondes pour passer un an…
Vertigineuse avancée de la comète que je suis, au travers des limbes astronomiques…

Bah…Tant que d’un côté la « grandiosité » du spectacle me ravit, et que de l’autre côté, le mal que se donnent certains pour détruire tout ce qui vit me révulse, il y a de quoi me tenir éveillé pour quelques jours, mois et …pfffff, ah non pas déjà la suivante !!! ;o)

Mais basta ! L'heure est maintenant dévolue au roulement des résolutions et des vœux plus encourageants les uns que les autres et puis au roulement des hanches de mademoiselle l’année nouvelle qui, je le sens, diffuse déjà des vibrations sylvestres qui résonnent de suavités affriolantes… (hé ho, toi le cochon qui se réveille en moi, je te prie de sortir immédiatement ! Rires !!!).

Pour celles et ceux qui sont abonnés au calendrier des Dieux du stade, merci de remplacer dans la dernière phrase, les mots hanches, mademoiselle et suavités par muscles, monsieur et esprits de persuasion… ;o)


2009



Je voudrais offrir ma bouche,
Simplement la donner,
Sans rien d’autre qui ne touche
Que le souffle d’un baiser...

Je voudrais effleurer, lentement,
En caresse frêle, presque immobile,
Les étendues d’eau et de feu se mariant
Aux langueurs les plus subtiles…

Je voudrais, des galbes du corps,
Entendre à chaque instant
Le rayonnement indécent
De leurs voix qui murmurent : «  encore… »

Je voudrais, d'un joyau caché,
Goûter le spasme charnel
De ses lèvres au reflet nacré
Du brillant de la perle…






Bonne année à tous !!!

..

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28 août 2008

Wouaa-aaaaaallliiii !!!


Je reviens de vacances (sniff…), pendant lesquelles j’ai été au ciné,
Et le film que j'ai vu, entre autres féeries, m’a drôlement…

-Drôlement quoi Serge ? Dis donc t’as pété la rime là !
-Bah oui… Parce que, après avoir vu le film j’ai imaginé une histoire toute belle toute propre et que je cherche une rime à humain, mais n’ai trouvé que robot. C’est quand même bizarre que l’on prête à un robot qui trie les poubelles plus de sentiments qu’en ont les humains qui les produisent…

-… ?... ?... * Réflexion intense *

-Va voir le film « Wall-e », et regarde attentivement dans les coins du script. Ce film ne t’expliquera pas les fluctuations du CAC 40 mais te donnera une cinglante vision de ce que cet indice peut provoquer en terme de destruction. Et puis enfin tu auras une petite idée de ce que coûtera un maigre espoir qui n’est pas encore coté en Bourse adipeuse. Espoir dont l’action affichera un prix de plus en plus exorbitant pour les générations futures…
Et puis et puis  il y a cette minuscule scène où un couple d’humains, réduits à l’état de larves, orchestrés par un système copié sur l’ovin, frôlent leurs doigts…

wall_e_002


Je le confirme de nouveau, je ne suis pas érotique en plein air,
Je préfère l’ambiance du feutre noyé dans la tamise des lumières.
Pas la Tamise, le grand fleuve tout sale qui se coule sous la fumée,
Mais la tamise qui sasse le jour pour n’en garder que les raies…

Avez-vous déjà vu, savez vous décrire
Les bulles de savon qui volettent au gré du vent
Et qui sont emplies du souffle des enfants ?
Manifestement oui, je le vois à votre sourire…

J’imagine que vous êtes dans l’une et moi dans la plus proche
Votre main passant à travers elle sans la faire éclater
Pour frôler la pointe de mes doigts qui s’approchent par curiosité…

Au contact, qui a demandé autant à la témérité que son envie encourage,
Votre main instantanément est ramenée contre votre poitrine
Et vous tenant recroquevillée au cœur de votre bulle,
La question de votre frisson devient une entêtante aérienne
Pour qui se laisse transporter dans une bulle de savon…

Bulle promise à la langueur d’une brise équatoriale…

Brise alizéenne dirait un poète qui n’a jamais goûté sur sa peau le vrai souffle précautionneux du divin qui se fait tendresse, douceur, chaleur, moiteur…
Car la peau sait mieux que quiconque ce qu’est la sensation du toucher, du baiser, du coucher et de l’extase enfin, quand elle réagit en dilatations effrénées, en vibrations frissonnantes au rythme de la poitrine qui se soulève en saccades accélérées, couvrant les battements que lui induit le cœur qui de plus en plus vite s’est joué d’elle comme si elle était un tambour…
Vibrations de la peau qui confèrent à son autonomie la sensation qu’elle est heureuse et que son bonheur est parfaitement complet. C’est un peu grâce à elle, cette peau si douce si polie de tendresse, que les sens captivent, chavirent.


A ce stade libéré, quand l’emport exulte et l’import tend
(Import-export, en parfait échange important),
La  découverte de l’Amour éclate la bulle des amants…
Chacun est alors tout prés de l’autre maintenant,
On ne distingue plus qu’un seul gémissement…
La fusion peut s’accomplir… Il est temps…
Une nouvelle bulle s’envole, pleine de soupirs… Lentement…


Pour ceux qui seraient curieux, voici la bande annonce du film:



PS:  Merci pour tous vos messages !


.
5 juillet 2008

Nous sommes nés Sens de la Vie…

        Et si je déclarais que nous sommes tous victimes de vibrations cacophoniques, voire chaos-phoniques qui nous encombrent le cerveau ? Et si j’ajoutais que taire ces bruits parasites nous permettrait de mieux nous concentrer sur nous même, pour faire le point et apprécier réellement tout ce qui nous fait plaisir, ou bien tout ce que nous trouvons beau, sans être perturbés par l’avis des foules extérieures. Est-ce qu’alors nous ne serions pas à deux doigts du Paradis...Intérieur…
A deux doigts… Si proches…
Avec deux paupières closes et ces deux doigts judicieusement placés, on peut facilement se construire une bulle…S’y concentrer… Et pourquoi pas y chercher la réponse à deux questions fondamentales de notre propre Création : D’où venons nous… Et pourquoi sommes nous dotés de sens…?

paradis_interieur

Eve, femme première de la création, à ce qu’on raconte
N’a jamais sommeillé contre le cœur de sa mère,
Adam non plus, mais il a senti le souffle de son père,
Comme un Bébé ça l’a fait rire… A s’en tenir les côtes…

C’est comme ça que…Mais c’est pas tout à fait vrai, non ?
Il y a peut être une bien meilleure histoire, au fond…

Il y a l’Histoire d’un œuf, mais qui le pond ?
Qui le couve en son ventre fécond ?
Qui lui donne un berceau au ventre rond ?
Fécond et pond, petites pattes en rond !

Dans le cri libérateur d’une indéfinie douleur,
Les âmes bien nées, n’attendent que la peur
Au goût amer qui remplit le fond de leur gorge…
Comme un fer se déplie dans le feu de la forge,
Le nouvel être s’étire, prend forme, découvre la vie
Retenu d’un simple fil qui le lie encore au Paradis…

C’est comme ça que…C’est tout à fait vrai, non ?
Il n’y a peut être pas une meilleure histoire, au fond…

Mais c'est déjà pour nous une histoire ancienne...

Ce soir, comme chaque fois avant de m’endormir
Je saupoudrerai mes mains avant de les sentir
D’une poudre spéciale, inconnue des dealers,
De la meilleure et de la plus pure des odeurs,
Celle du talc, délicatement tapoté sur ma couche…
Avec les petits élastiques là… Ceux de mon drap-housse…

Enveloppé dans ma couette très serrée,
Je referai ce rêve d’un endroit douillet
Vous savez, celui qui nous a tous maternellement abrités
Avant le réveil un peu dur qui a fait de nous des enfants nés…

Rassuré de glisser, de tomber dans les paumes
Vermeilles ou rouges* de la main des Hommes
Prêts à les serrer tendre,
Ou à les ouvrir et les tendre,
Je rêverai alors de ce curieux désert
Que la Fécondité a changé en mère…


( *Ceci est un private clin d‘œil… )


Méditer sur tous les sens du mot naissance
Paix, calme, sérénité, laisser-aller, s’abandonner
Entre une plage de coquillages et un crustacé,
Sur la montagne, à la campagne…Dans la mer,
C’est pour nous le meilleur moment de le faire,
Pendant ces deux mois de vacances…


BONNES VACANCES A TOUS !!!

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19 juin 2008

Dessine moi un humain…

dessine_moi

Evoluant sans cesse, lentement,
Pétrissant inlassablement la matière,
Elle est belle comment, dis, la Terre ?
Elle est belle et là depuis longtemps ?

 

Et bien voilà…

Au début il y avait le noir et les myriades du Rien
Composées de particules perdues dans l’Univers,
Quand soudain un éclair fit luire cette poussière,
Et, ensemble, toutes les molécules se figèrent !
C’est ainsi qu’elle est devenue Terre,
Un grand Tout, mais je n’en suis pas certain…

Comme un Sphinx accroupi sur son énigme,
La couvant et la retournant amoureusement,
Un Être a fait l’Homme de chair glaise, ultime !,
Lui a donné une raison en cristal vibrant,
Et lui a posé la question entêtante
De l’Humanité
A moitié pétrifiée
Et des pierres à moitié vivantes…

La Terre, une planète supportant le bruit d’une Multitude
Grouillant à sa surface, la pénétrant souvent
Pour dénicher dans ses entrailles
Les secrets de la vie d’avant…
Pillant, au hasard des hordes,
Les richesses de maintenant.

L’Homme, calqua allègrement sa force sur la Nature
Aux ronces envahissant les sous-bois,
Couronnes d’épines chevillées en croix,
« Saignant » le front des victimes de cet envahisseur
Les engloutissant, les foulant au pas de l’exterminateur.

L’Homme, de la folie qui s’en déduit,
Croix de bois, croît de l’Enfer,
Jure et crache encore qu’il peut tout faire :
Creuser des gouffres, élever des tombeaux, illuminer la nuit…

Mais il ne découvrira jamais assez tôt
Que la pomme du Jardin des Félicités
Est lui-même qu’il croque de ses crocs…
Demain, la pauvre pomme ce sera toi l’Humanité…

Alors le Sphinx en deuil, se recueillera sur ta poussière,
Maudissant ta réponse, quand il attendait les mots partage et bonheur

.

.

6 juin 2008

Mare Tranquillitas, Incognita…

Insérés dans le texte ci-dessous, deux vers célèbres de Victor Hugo.
Avec toute mon admiration, merci cher Poète éternel. Voilà….

reve


La dernière fois que j’ai embarqué sur un bateau à vent, je m’en souviens très bien, c’était après avoir lu les Contemplations du  Petit Prince.
Nous étions combien de marins, une dizaine tout au plus, parés à manœuvrer un courageux vaisseau commandé par combien de capitaines, un seul,
un conquérant des mers qui vivait intensément sa passion et ses voyages s’il faisait face aux bourrasques fouettant son visage. A tel point que même par vent nul, sa chevelure et le plissement de ses yeux en conservaient la mémoire.
Nous étions tant, entraînés depuis des mois à dépasser les vagues, et ainsi gagner la course sur le grand large, si nous pouvions franchir la ligne d’horizon les premiers…
C’est dire si notre motivation était ardente.

Pendant tout le temps que dura la sortie du port, je m’en souviens très bien, je me tenais au pied du grand mat et fixais sa pointe qui semblait disparaître dans le ciel.
Quand les balises vertes et rouges furent assez éloignées, le capitaine ordonna de hisser la grand-voile et je me souviens assez bien avoir empoigné vigoureusement le bout (la corde si vous préférez). Je m’en souviens bien car ce filin était composé de lignes roses et blanches, comme un bâton de guimauve.

Je ne sais pas ce qui s’est passé, je ne m’en souviens plus très bien, mais empressé de bien faire je tirai très fermement la drisse principale et d’un coup nous fûmes plongés dans le noir. Dans un noir immense, sans fin, uniquement dévoilé par la clarté des étoiles.
Sur le pont, le silence. Aucun n’osait plus prononcer un mot.
Ce moment d’étonnement fut long, très long, uniquement peuplé d’étranges réponses qui semblaient s’éloigner des bonnes questions.
Comme dans un canot à la dérive…

Lâchant vite la drisse je me tournai vers la poupe où le capitaine, solidement agrippé à la barre, jaugeait la situation de ses yeux dangereusement ouverts, leur imprimant un mouvement de tangage de la pointe du mat à mes mains, et inversement pour se planter enfin sur mon visage. « Ainsi donc, moi qui ai voyagé sur toutes les mers du monde, frôlé les pires dangers qui affleurent, bravé les tempêtes hurlantes qui ouvrent la mer pour engloutir les marins, je me retrouve maintenant avec mon bateau dans une situation des plus périlleuses » semblait il me dire. « Et tout ça par la faute d’un rêveur qui veut jouer avec le réel » marmonna t’il enfin pour ajouter à sa sentence.
Je m’en souviens très bien car dans les moments d’intenses reproches, le rictus qui soulevait sa pommette gauche, à bâbord, était très explicite d’un jugement divin que seul le maître à bord après Dieu pouvait prononcer.

-Capitaine, ô capitaine, vous n’allez tout de même pas croire que j’ai affalé le ciel en tirant sur cette drisse? M’exclamai-je pour ma défense.

-Non petit, c’est le contraire... Commença-t'il sans desserrer les dents. Tu as simplement « fixé » le haut du mat dans le ciel et en tirant de toutes tes forces tu as soulevé mon voilier à une hauteur folle ! Et ça, vois tu, c’est un axe de déplacement qui n’existe dans aucun manuel de navigation. Si tant est que se retrouver la quille en l’air puisse évoquer autre chose pour les navigateurs… Alors maintenant, le petit rêveur va monter à la pointe du mat, nous décrocher et laisser aller…DOUCEMENT ! Tonnerre-de-Brest-tonna t’il en tapant sa jambe de bois sur le pont. DOUCEMENT ! Ou bien le pied marin qui me reste, je te le fiche au derrière pour te jeter par-dessus bord !

C’est ainsi, sans plus aucun espoir irraisonnable, que je saisis à nouveau le filin.
Pendant la descente nous croisâmes un étrange vaisseau blanc, flanqué de minuscules ailes qui lui permettaient de faire la « Navette » entre Terre et Ciel. Chacun de ses hublots encadrait un visage stupéfait…
Mais dépité et lourdement épié par les regards chargés de reproches de mes compagnons, je n’avais plus le cœur de leur demander s’ils étaient heureux de flotter ici, sans attache, sans but et sans jamais apercevoir une ligne qui délimitait l’horizon… Car c’était celui là mon rêve...  

Un dernier regard vers l’étrange vaisseau et je laissai filer la drisse entre mes mains.
Doucement capitaine…De plus en plus doucement moi-même, à mesure que la lumière se faisait plus intense…
Réveil…

.

PS:
Pour les physionomistes, Louise Nurding / Redknapp was here.
Je l’ai incrustée dans l’image, juste pour sa frimousse si expressive. Je doute qu’elle have a dream de voyageur stellaire, mais c’est certainement parce qu’elle est déjà une « star » outre-Manche. Merci Louise pour ta participation sur le photomontage, je t’embrasse.
Ici, dans le virtuel, je peux largement me le permettre. ;o)

J’explique le titre maintenant. Mare Tranquillitas, Incognita…
En 1969, d’après ce que rapporte la bande enregistrée de l’alunissage, un certain Armstrong a posé un aigle sur la Lune, au beau milieu de la Mer de la Tranquillité.

Je le dis maintenant avec beaucoup d’humour, Armstrong s’est retrouvé les pieds dans l’haut, mais à l’époque, en 1969 donc, ça ne me faisait pas rire, mais bien rêver… J’en rêve encore…

.

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25 mai 2008

Ainsi soit elle…

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Aux donneuses de vie la Terre est promise,
Pour toutes celles qui partagent leur sang de mère
Comme autant de flots qui révèlent un mystère.
Ainsi le découvrit en son temps Moïse…

Servantes complices de la Nature indomptée
C’est toute leur existence qu’elles donnent
A la vie, à l’amour, à la raison des Hommes.
Ainsi le découvriront les enfants nouveaux-nés…

Etre une Maman est-ce un art ? Oui si le désir est celui
Qui n’invente pas mais s’abandonne
Qui ne trompe pas mais affectionne.
Ainsi de la douleur elle crée une œuvre qui l’éblouit…

Si pour elle la naissance est un bonheur suprême,
Si dans un dernier cri elle libère puis reprend l’enfant
Tendrement sur elle, comme l’avait fait sa maman,
Ainsi, de ses larmes elle s'accomplit elle-même…

De la chair meurtrie naît l’amour maternel,
Qui se transformera en louve aimante et cruelle
Offrant son sein apaisant et sa protection éternelle
Ainsi pour elle, les enfants seront chéris, ainsi soit elle…

Petite maman, ma maman chérie,
Je ne me souviens pas de tout ce que je décris ici tu vois
Toi seule tu le peux, mais il y a des signes qui ne trompent pas.
Merci de m’avoir donné la Vie… Et tout ce qui s’ensuit…

Ainsi pour toi, Bonne Fête Maman !

MU1OTQME


22 mai 2008

Viens me retrouver…

julie_2008_002

Je t’aime…

Et si c’était toi
Ton regard sur moi
L’éclair de ton rire,
Le mystère de ton visage
La vague qui tourne mes mots…
…Un peu…

Et si c’était moi
Mes yeux sans toi
Ma bouche qui se tait
Mon visage qui se fige
Mon cœur qui se vide de tous les mots…
…Beaucoup…

Et si c’était là bas
Le regard mourant
L’éclair qui se fige
Le mystère qui se tait
Le cœur sans vie qui brise les mots…
…A la folie…

Et si tu étais près de moi
Tes yeux de mon regard
Ta bouche de ma bouche
Ton visage de mon visage
Ton cœur qui tourne au cœur de mes mots…

Je t’aime beaucoup de tout
Pas un peu à la folie
Je t’aime ma chérie
Aujourd’hui plus que tout…

Joyeux anniversaire

Papa

.

15 mai 2008

Petit à petit, mot-à-mot fait sa vie...

     Toutes les îles d’un archipel sont d’origine volcanique et sont reliées entre-elles par un gigantesque réseau sous marin. Toutes ces pointes de terre dépassent de la surface de notre planète, devenue au fil des temps un immense cratère noyé par la mer et inondé par les océans. Sous chacune des îles palpite la même artère, dans laquelle circule la même lave.

Il en est de même pour les humains. Ils sont les îlots mobiles d’un archipel à la surface du Globe et partagent la même veine émotionnelle qui les nourrit … Il en est de même du Blog où des écrivants diffusent, fusionnent leurs émotions, les propulsant vers le plus haut du ciel avant qu’elles ne retombent pour créer une terre.

Ainsi, à l’instar des explosions éruptives, du plus grand Tambora dévastateur jusqu’à la plus insignifiante fumerolle, les différences dans l’expression écrite ne doivent pas nous faire oublier que l’envie d’expulser ce qui brûle est la même. C’est pourquoi aujourd’hui je vais laisser la place à un IL, petit geyser comme il y en a tant, bloqué par un gros rocher confus mais lourdement posé en plein sur sa patate.

julie_2008_001


La douleur viendra le moment venu, à ce moment qu’elle aura choisi, disait-il…
Il ne pouvait pas l’empêcher de venir et s’était préparé depuis longtemps à l’accueillir.
Pendant de longues années passées à ne rien refuser à cette peine profonde, il avait appris à reconnaître sa venue… Tous les ans à la même époque…
Et c’était définitivement aujourd’hui.

Il l’avait vu dans son propre regard un peu trop longtemps attardé sur l’image que lui reflétait son miroir et où le visage d’une petite fille prenait la place du sien. Seules la blondeur des cheveux et la couleur des yeux étaient différentes. S'attardant plus encore devant le reflet, il avait ressenti la chaleur et la douceur de son petit corps contre le sien, porté tendrement dans un enveloppement des bras.

Peut être tentait il de s’en souvenir... Peut être en était il sincèrement convaincu. Il l’était sans doute, il le voyait dans cette image, mais alors pourquoi était-ce si difficile cette fois ? Pourquoi ?
En partie à cause de la dépendance de plus en plus grande dans laquelle il était de ses sentiments, pensa t’il, en partie à cause d’éléments extérieurs comme le déclin de la Terre.
Puis il y avait ce regain de tristesse pour tous ceux dans le monde qui souffrent de l’abandon de toute compassion humaine.
Puis il y avait ce sentiment de dégoût, confus et laid, pour tous ceux qui en étaient les responsables, tous ceux qui étaient coupables à ses yeux de plus en plus voilés dans un tourbillon pénible d’émotions négatives.

Toutes ces choses mises ensemble, avaient une manière bien à elles de brouiller ses  pensées, de faire paraître noires et  douteuses les choses les plus colorées et les plus nettes.

Quand sa vue se brouilla trop, il se prépara un café et sortit sur la terrasse.
Des yeux il chercha ne serait ce qu’un bout de l’horizon du monde, mais il avait disparu. Accoudé à la rambarde il se laissa aller…Et ferma les yeux… La douleur s’engouffra en lui et se propagea jusque dans ses larmes…
Il le fallait, pour être heureux dans quelques jours…

 PS : Ça va aller maintenant, il était juste nécessaire que je l’exprime ici, sur son blog…

.

8 mai 2008

8 mai 1945…

Voici mon premier billet de mauvaise humeur.
Moi qui aime bien la photocomposition, je n'ai pas d'autre image à proposer que celle du Souvenir qui est normalement encore dans toutes les mémoires. Sinon c'est à désespérer...

Le 8 mai 1945 est la datation d’un champ de bataille où, arraché à la vie, chacun des corps mutilés par la guerre s’est allongé dans un charnier pour être plusieurs à porter une croix, plus écrasante et plus lourde que le poids de la guerre.
La guerre 39 45 est la dernière guerre totale qui ne s’est TOUJOURS PAS défendue d'avoir copié son horreur  sur des anciennes folies toutes aussi cruelles. Cette guerre était une nouvelle fois l'opportunité de combats dupliqués de l’infinie cruauté de la nature humaine. La nature humaine, celle qui tue sauvagement sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi, mais qui aime bien quand ça recommence et qui bien sûr, ne cherche toujours pas à comprendre pourquoi. (Doit être bête...)

Pour raccourcir traîtreusement et hypocritement le Temps, il se disait:
"En 40 ils sont repartis comme en 14"
C’était donc bien une Histoire dupliquée sur une feuille de sang et de papier carbone 
Carbone 14... Rien de plus précis
pour dater la folie meurtrière des Hommes.
Mieux que des millions de tombes.

A quoi servent tous les pleurs… ?
A fêter la victoire des vainqueurs
Qui saluent, l' arme et le verre levés, la prochaine horreur,
Défilant le jour du Souvenir avec la face réjouie du même pas peur !
Tout le monde applaudissait les lanceurs de bombes

Pendant que moi j'attendais un lâcher de colombes...

J'attends encore... Je sais que je ne suis pas le seul...

PS :
Il ne faut surtout pas confier le sérieux de la guerre aux militaires, disait le président Clémenceau.

Bonne idée tiens! Moi aussi je peux être cynique avec des effets de manches ! Je me suis donc confié une vision très sérieuse de la guerre :
Des deux côtés, les politiques et tenants du pouvoir, face à face, pour une belle empoignade avec des couteaux suisses offerts par l’ONU (si cette organisation douteuse est au moins capable de cette distribution) et où tous les coups seraient permis.
Ensuite, chaque pays enverrait ses militaires pour massacrer tous les survivants, parce que ça va un peu les conneries !
Nettoyage laissé à l’initiative des rapaces et autres fossoyeurs de la Nature, cerclage du périmètre, fleurs, feux d’artifices, bals  et  cotillons,  stèle du souvenir, et on en parlerait plus. Voili voilou !
Ces dirigeants voulaient une belle couronne de Roi ?
Leur courage l’a méritée ! Que s’y colle Interflora !

.

1 mai 2008

L’Un et l’Autre ne sont pas ego…

Avez-vous déjà regardé quelqu’un de détendu qui n’a pas conscience qu’il est observé ?
Faites le  pendant qu’il se consacre tout entier  à une occupation agréable, comme lire, bricoler, jardiner…
J’ai appris à le faire car dans le silence de cette observation, l’aspect extérieur change, bénéficiant d’une nouvelle lumière. Un peu comme si grâce à cette lumière on pouvait observer vraiment cette personne qui devient beaucoup plus réelle, plus vivante que ne le serait un masque trompeur.
On pourrait même parler de l’humanité qui s’en dégage.
D’ailleurs c’est ce que je vais faire !

 

anniversaire_papa


J’ai appris à regarder,
Patiemment à observer,
Lentement à révéler
Que ce que je vois est vrai.

J’ai appris à reconnaître
Qu’il y a en nous deux êtres,
L’Un qui sait qu’il est observé
Et l’Autre qui ne le soupçonne pas…

C’est donc à toi que je m’adresse,
Toi l’Autre qui est joie ou détresse
Quand tu crois qu’on ne te regarde pas…

Toi l’Autre qui nous montre qui est toi
Cet Autre qui ne changera jamais
Quand l’Un oublie de se regarder…

Ce n’est plus du chiqué
L’Autre est tout autre,
N’a plus le même aspect extérieur
Bénéficie d’une nouvelle lumière,
Découvre son aura qui était masquée
Devient plus réel, attirant,
Plaisant, vivant, aimant,
Découvre sa profonde humanité…

Quand j’ai eu fini d’apprendre à regarder,
Est venu naturellement le temps d’aimer…
D’aimer cette autre part de soi,
Cet Autre qui se perd parfois,
Pourquoi ?  

 

Mais si on le savait
Mais si on le voyait
De l’Un on effacerait les pâles et faux  sourires
Pour donner à l’Autre tout ce à quoi on aspire
Un visage définitivement ouvert au vrai plaisir.

Et bien tu vois Papa,
(J'adore t'apprendre des choses, à mon tour !)

Toute l’humanité de ton Autre est là,
Elle est toute devenue toi. Je la vois…

Joyeux Anniversaire ! Je t’aime Papa
!


.

10 avril 2008

De l’autre côté du pare-brise…

Connaissez vous la chanson Untitled, du groupe canadien Simple Plan ?  Je l’ai utilisée en fond sonore pour un montage, mais je n’avais pas encore vu le clip vidéo qui supporte cette chanson(Vous le trouverez au milieu du billet)
Il s’agit d’un petit film, parfaitement réalisé et monté, racontant un fait divers lié à la voiture et à l’alcool. En quelque sorte, la promotion d’un single et un peu de prévention routière réunis en un seul morceau…

Je ne souhaite pas passer pour le moralisateur de service, mais...                        

prevention_routiere

 Elle doit aller vite ! Elle a quoi dans le ventre, cette voiture ?
   …Une Vie…Plusieurs…Qui dérapent à la même vitesse…

La Vie est le meilleur des professeurs qui soit, et nous sommes tous ses apprentis…
Les leçons de la Vie sont quotidiennes, les (simples) plans de cours se suivent, parfois inégalement, imposent des devoirs à remplir ou des efforts de compréhension, obligent à des mises en situation, nous enthousiasment souvent, et de temps en temps nous dérangent à cause des matières que nous trouvons un peu trop inintéressantes, rébarbatives…Répétitives…

Mais c’est la nôtre d’Ecole, notre école qui n’a rien de buissonnière, et où nous sommes tour à tour acteurs actifs et passifs…
Toujours présents…  
Jusqu’au jour où nous n’apprendrons plus rien, car nous ne pourrons plus rien apprendre…
Rendus absents…

Durant nos premières évolutions, de la petite enfance à l’âge de toutes les raisons, apprendre que nous sommes mortels est un passage obligé que nous franchissons d’abord doucement, insidieusement, puis de plus en plus précisément… Ainsi, progressivement, fatalement, nous apprenons que chacun devient un jour, l’égal de tous les autres.
La prise de conscience de l’éternité très relative de nos chairs peut parfois résulter d’un choc nous projetant dans le pare brise de l’insouciance…

Le clip vidéo ci-dessous me rappelle aujourd’hui une leçon terrible, celle qui s’intitule: Apprendre l’insupportable, ou comment l’alcool désinhibe, entre autres blocages, toutes les timidités pour faire la fête et s’amuser, mais comment il peut aussi inhiber la Vie.


Je me souviens…
-Et bein tu sais pas, à l’école, la maîtresse elle a dit que Aurélie elle était morte avec son petit frère dans un accident de voiture… Et que c’était à cause d’un monsieur qui avait bu beaucoup d’alcool…

Dans le regard innocent qui annonce cette nouvelle, n’apparaît pas encore la compréhension de ce qu’est exactement la mort accidentelle ni tout le malheur qui l’entoure de ses tôles froissées.
En réponse à ce genre de déclaration on se sent investi d’une nouvelle mission d’éducateur. Et très doctement on s’élance à la barre d’un grand tribunal pour une plaidoirie dénonçant les méfaits de l’alcool, de la drogue et autres adjuvants mortels sur les routes… Sur les routes et…partout, tant qu’on y est…

Et puis il naît un sentiment de peur agissant comme une main gigantesque qui vous broie toute la poitrine… Aurélie et son petit frère étaient innocents eux aussi, tout comme le petit être qui se tient devant vous, qui vous écoute les yeux grands ouverts d’incrédulité, qui vous regarde avec cette candeur fragile que bien des parents n’oublieront jamais, même après que les enfants soient devenus grands et responsables.

Rarement, pour un fait de société, je n’ai vu des images aussi justes, aussi parlantes et autrement plus évocatrices que tous les mots… Images, message choc de ce que peut provoquer un mal terrible quand la plus mauvaise des nouvelles explose tout sur son passage…
-C’est du déjà vu tout ça !
-Oui c’est vrai, à la télé… Mais on le voit encore tous les jours sur les routes…

Rabâcher est inintéressant, mais j’ai envie de répéter quand même, jusqu’à ce que la leçon soit vraiment comprise, jusqu’à ce que les esprits intègrent qu’il suffit de peu de chose pour le pire.
Mais aussi et c’est tellement plus simple, qu’il suffit de peu de chose pour le plus heureux, quand par exemple le capitaine de soirée a pris son rôle vital très au sérieux, quand les amis insistent et proposent un divan pour finir la nuit confortablement allongé plutôt que sur le macadam d’une route, quand il suffit du simple conseil que pour quelques euros, un taxi permet de prolonger nos courses à travers… La Vie…

Je pense  à « tous ceux » qui oeuvrent ainsi pour éliminer ces malheurs. Pour éliminer cette connerie irréversible…Je n’oublie pas leur intelligence, je ne les oublie pas, eux, les « tous ceux »…Qui ne cèderont pas…

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28 mars 2008

Equilibrium Tremens…

        Contrairement à une grenouille en bois qui se voudrait assez grosse pour cacher la forêt où se planque un troupeau de bovins (bisous LaVaChE et La Fontaine !),  l' Optimisme est un regard global et sphérique permettant de ne pas focaliser sur un obsédant point précis qui a la fâcheuse tendance à masquer tout l’horizon.

Pesant sur notre balance émotionnelle, l’équilibre est obtenu lorsque optimisME et pessimisme sont chacun sur un plateau. Si l’optimisME tombe à l’eau, qui c’est qui reste ?
L’optimisTE est souvent considéré comme un peu fou. Mais l’est il vraiment, lui ?

    Voici en courte introduction, le thème que Tisseuse la tagueuse (Bises Tisseuse !!!! Ici en lien) propose aux blogueurs de disserter en chaîne. À Tisseuse le grand plateau, à moi le petit pignon qui doit tourner au rythme de son coup de pédale à tag ! (Sourire)

optimisme

Si on veut que la chaîne soit parfaitement huilée:
    - Recopier le début du texte, « L'optimisme c'est.... »
    - Ajouter 3 nouvelles fins de phrases (inventées ou trouvées)
    - Recopier la règle
    - Désigner 5 « volontaires » pour prendre la suite…
(à l’instar de la célèbre blague du régiment, tous mes liens qui parlent anglais sont concernés !!)

Attention ça va grimper un peu ! Et descendre vite… ;o)
En espérant que mes idées vont émerger… A vos petits vélos, GO !!

L’optimisME c’est un lacet effiloché dont l’extrémité ne pendra  pas bêtement dans la main et qu’on n’insultera pas ni ne postillonnera à bout portant, parce qu’on aura eu pour lui des gestes tendres pour le préserver avant l’ascension d’un chemin de montagne. L’optimisTE montre ainsi qu’il est attentif à nouer délicatement des liens de toutes sortes. Il  sent au dessus de lui une présence bienveillante qui se chargera comme un sherpa des tracas et autres intendances si contraignantes. 

L’optimisME c’est un verre à moitié vide qui permet d’avoir toujours pied, quand le voisin très angoissé, très matérialiste et très pessimiste se noie dans un verre plein.  L’optimisTE ne sait pas qu’il peut encore faire 200 kilomètres avec le réservoir à moitié vide de sa voiture. Ne regardant pas souvent la jauge, il se concentre sur l'extérieur et la beauté du paysage. Peut être considère-t’il qu’il y a toujours plus important qu’une petite aiguille cachée dans le tableau de bord d’une meule de foin. En plus il aime la marche, bonne pour la santé,  et il considère que faire du stop est une excellente occasion de rencontrer des automobilistes…

L’optimisME c’est la réelle vision colorée du monde qui nous entoure, quand le junky déprimé voit une unique couleur rose pendant que sa seringue pendouille encore à sa veine comme un lacet cassé. L’optimisME c’est admirer au ciel, les reflets du soleil couchant dans les traînées de vapeur que laisse un Boeing 747  avec à son bord des centaines de touristes heureux qui vont comme l’optimisTE, explorer des contrées lointaines.

        C’est drôlement bien l’optimisME. C’est reposant et c’est le meilleur moyen d’apprendre à dire « Ah bon ? »
Pour toutes les choses qui nous entourent, l’apprentissage de l’étonnement est parfois un peu long, mais ça favorise calmement la digestion ...

Car, à l’inverse, le pessimiste est celui qui tombé en panne d’essence sur une route de montagne, renverse les derniers centilitres contenus dans sa gourde presque vide et hurle en pleine crise gastrique « je le savais !» quand il aperçoit une boule de feu surgir du ciel et fondre sur lui à la vitesse de ses quatre réacteurs en fusion alors que son lacet neuf est solidement coincé dans la pédale de l’accélérateur. Pas de chance…

À travers le cockpit de l’avion en flammes, le pilote optimiste qui verra s’agiter le pessimiste, répondra assurément par un petit coucou de la main avec sur son visage, un sourire éclairé par les reflets d’une bonne étoile. On retrouvera peut être dans sa poche, des pattes de lapin disposées en trèfle à quatre fers à cheval. Non pas que l'optimiste soit superstitieux, mais on lui a dit que ça portait bonheur.

On peut penser que ce pilote est fataliste. Non non et non ! Pas du tout ! Le fataliste n’imagine que des fins fatales et très définitives dans un tout petit cercle de pensée sans aucune imagination.

L’optimiste sait, lui, se donner les moyens de son optimisme pour une vie meilleure.
Donner un sourire par exemple, c’est offrir aux autres le bonheur qu’on a en soi, et pourquoi pas, comme ici,  offrir le bonheur d’avoir battu un record de descente aérienne…

Je crois que c’est fait pour ça l’optimisme… Offrir… À soi, aux autres…

Vala vala vala… Ça va Tisseuse ?  Pas trop surprise ? (sourire)
Je t’embrasse, merci pour l’invitation !!!!

PS 1 : Youhou tous mes liens volontaires !
Vous aussi, châpêâûtêz un entonnoir sur vos têtes (Mû ?), et rendez-vous sur vos blogs !!!
C’est à votre tour d’offrir votre savant dosage d’optimisme, et de raconter ce qu’il peut apporter de meilleur !

PS 2 : Quelqu’un sait-il si Zébu32 parle anglais ?  Shakti j'en suis sûr !!!

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14 mars 2008

Subtil ou elle ? Ouïe ou non ?


    La langue française est, paraît il, d’une grande richesse. Mais si on mesure le nombre de sens que possède chaque mot, je serais tenté de dire que notre langue est riche d’embrouilles qui papillent elles aussi.

Quand nous écrivons pour dire nos pensées, c’est fou ce que les mots peuvent entraîner de sens différents à la lecture, et bien, avec quelques personnes j’ai découvert encore autre chose depuis tout petit. J’ai découvert que les mots voulaient aussi se faire entendre pour ajouter à la confusion, empruntant à notre subconscient d’autres sens, qui sont parfois opposés à la direction de l’écrit.

A l’oral tout devient magique !!! C’est pour ça que j’aime bien jouer avec les sonorités ou expressions car le jeu avec les mots donne l’impression d’une naissance curieuse en des endroits impossibles ! C’est exactement ce qui se passe avec la saison nouvelle qui nous arrive ici et maintenant…Partout !


printemps_2008

Sais tu ?
Dans chacun de nous il y aurait un jardin.
Secret disent certains,
Pour cacher…
D’autres disent qu’il y a une île.
Une île avec un L,
Pour fLotter…
Comme dans hirondelle !
Ah ben non, il y a deux L à hirondeLLe
…Pour voler…

Vois tu ?
Vois tu le secret pour entourer l’aile de l’île dans l’eau
Il est celui du E de l’œil…Le E dans l’O devant l’IL…
Vois tu le secret pour voler dans l’air ?
Il est comme le R de Regard
Pour se donner l’air de voiR…

Crois tu ?
Crois tu que des paroles restent quand s’envolent les cris
Avec leurs hurlements comme pour…Blesser…
Crois tu que l’écrit reste, et les paroles s’envoLent
Avec un L  comme pour souLager…

As tu compris ?
As tu compris ce que je voulais que tu comprennes ?
Car moi, vois tu, avec mon air d’aimer toutes les ailes,
Je comprends les hirondelles de mon modèle d’île.

Je me comprends…
Dans ce texte, en secret,  le « il » fut « elle »,
Mon elle telle qu’aile, et mon île futile…

Mesdames, il y a beaucoup à appendre sur notre il
Et inversement messieurs, à prendre sous votre elle…

Ces deux dernières phrases veulent tout dire…Ou presque rien…
Leur écho était déjà tapi en chacun de nous, se tenant prêt à résonner.
Alors il ou île, ou, elle ou aile, leur air tentera de nous conditionner
Mais c’est en chacun de nous que s’entend le mal compris ou le bien.
Bien entendu…

En retour des « L » qui composent l’hirondelle,
Moi, je sais, je vois, je crois, j’entends aussi le Printemps qui bat !


PS : Hum hum…Vous allez dire, ça bourgeonne bizarrement dans sa tête à ce garçon. Quand arrive la belle saison il n’a plus toute sa raison !
Ben oui, j’avoue, quand je suis content je mélange en secret les genres, les significations et les passions.

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25 février 2008

Tic et tactique tag...

tag_copie


Règles de la thématique Tag.

Règle 1 : Rappeler le lien de la personne qui vous a tagué.
Wictoria (bises ma VV , là, sur le lien Octopus Internetis) a décidé que parmi ses amis elle trouverait certainement qui taguer. Et son dévolu dégringole sur moi !
 Toute la pluie tombe sur moi lalala  

Je plaisante, tu ne pouvais pas mieux tomber Wictoria, j’adore les invitations !
  I’m singing in the rain  

Règle 2 : Préciser le règlement sur son blog .

Règle 3 : Mentionner six choses sans importance sur soi.
La demande est pourtant difficile, Mentionner six choses sans importance sur soi. Car trouver six choses sans importance qui me concernent, j’ai beau chercher, je n’en trouve pas. En plus les choses sans importance, tout le monde s’en fiche ! ;o)

C’est vrai, je fais beaucoup de choses, parfois sans m’en rendre compte, comme respirer par exemple, mais si je creuse la question de l’importance je me rends compte que le simple fait de respirer tous les matins sur mon balcon est pour moi une chose très importante. Une grande inspiration verticale avec les bras écartés est un important réveil des os des muscles et de mon néocortex qui s’est paisiblement embrumé à l’horizontale pendant huit heures !

Les vêtements que je porte tous les jours n’ont pas d’importance sur moi (la question concerne bien les choses sans importance sur soi ? sourire). C’est ce qui me permet de me trouver très joli quand je m’ « habille »… Ces rares jours là, je n’ai pas le réflexe de me donner un petit coup de poing au menton quand je juge de l’effet dans la glace, mais c’est parce que je ne suis pas encore Georges Clooney. Pas encore ! Patience, ça va venir et vous serez bien attrapés ! Tous ! Surtout l’inventeur du « What else » d’ailleurs !;o)

J’adore faire l’imbécile au téléphone quand j’appelle des services administratifs très obtus… J’ai honte… Je modifie ma voix, parfois en fermant une narine, la rends presque incompréhensible, et ajoute en fin de phrase des mots complètement incongrus comme cheminée ou calandre ou d’autres comme ils me viennent. Le pire c’est quand je sens que la tension et l’irritabilité montent, alors je fais la pleureuse que personne ne veut faire l’effort de comprendre. Mais est ce bien sans importance ? Non n’est ce pas, quand on s’adresse à des sourds, le mieux est de jouer au presque muet… Très important ça, de gâcher la journée d’un mur qui vous a pourri bêtement plusieurs heures de votre existence ! :o)

Je ne dis « Ah putain de merde fait chier ! » que très rarement. Depuis une dizaine d’années je dis « Ah punaise ! ». L’apprentissage a été long, mais j’y suis arrivé, c’est presque devenu… Un réflexe. Un très bon, surtout quand je parle avec des enfants.

J’adore la propreté et l’air sain. Pas à en être un maniaco ou un démoniaquo-dépressif, mais par exemple les vitres de l’appart sont toujours propres. Je n’ai pas de rideaux et veux profiter pleinement de la vue sur la mer et les Pyrénées. Curieusement et avec beaucoup de plaisir, je suis capable de vivre sans aucun confort, sans vitres ni sanitaires si c’est en pleine nature. C’est mon côté campeur de l’extrêmo-expressif.  Economiser l’eau, utiliser chaque goûte, se laver dans un verre, sont des expériences redoutables.

Quand je clique sur les liens amis, j’ai toujours une petite phrase du style « Qu’est ce qu’ils m’ont concocté mes petits blogueurs ! » Parfois c’est « Bon, qu’est ce qu’ils m’ont pondu aujourd’hui ! ». Des fois c’est  « Est-ce qu’elle ou il est revenu(e )…? »
On s’attache n’est ce pas, on donne une chose à ses liens amis…
Une chose qui n’est pas sans importance.
On leur donne six choses au moins qui sont autant de sens…

Voilà Wictoria… J’ai bien répondu là ? ;o)

Règle 4 : Taguer six personnes en mettant leur lien.
Je ne vois pas qui je pourrais taguer à mon tour, j’ai un peu de mal à forcer la main, mais l’envie de taguer TOUS mes liens je l’ai. Surtout pour une blogueuse en particulier, Zébu32 (Les Citations de Zébu32) , elle, c’est sûr que je la tague !!!!! :o))

Règle 5 : Prévenir ces six personnes via leurs blogs respectifs.
Si dans vos commentaires il y a des réponses qui vous paraissent (paressent ?) sans importance, merci de le signaler !!! Je les compterai comme une participation à la chaîne tagadeuse. Parce que le tagage est une poignée qui transporte un sacré bagage de sympathie. C’est important ça, la sympathie… Très…

Règle 6 : 
Remercier Wictoria, ce qui n'est pas la moindre des six choses...

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17 février 2008

Bois des peines…

balancoire

                        Dans la clairière que borde la foret,
                    Se dresse un grand chêne solitaire.
                Il est là, par le troupeau abandonné.
            Vieil éléphant dans un cimetière…

                                                         Le soleil darde sur lui ses rayons du matin
                                                          Le blesse très cruellement en le révélant au jour.
                                                            Il est vieux, le sent plus qu’il ne le craint
                                                              Mais la sentence se répète, il l’entend tout autour.

Houlala qu’il est vieux ce chêne !
N’est il pas dangereux ou capable de l’être?
Mais de quel âge peut il bien naître ?
Tu as vu tous les trous dans le liège ?

Ces phrases le blessent autant que les outrages du temps
    Qui ont laissé sur son écorce les traces de mille printemps,
        Creusé le tronc en d’énormes béants offerts aux minuscules prédateurs
            Ceux là même qu’il supportait, et qui maintenant ont grignoté son cœur.

                                         Un peu plus chaque jour, il sent chacune de ses branches mourir
                                        Certaines se détachent déjà quand la sève ne peut plus les nourrir,
                                       Sa puissance qui se jouait de la Nature, la combattait
                                      N’est plus qu’un spectre aux ramures noires et décimées.

                                                    Sur sa plus forte branche basse du passé
                                                       Pendent deux souvenirs de cordes effilochées
                                                          L’une noue encore une petite planche
                                                             Que ne balance plus rien que le vent…

                                                               On ne lui fait plus confiance, par peur
                                                              Sa vieillesse est devenue sa laideur,
                                                            On lui a retiré les rires des enfants
                                                          Alors il attend…

      Il attend, espère tous les matins, implore l’horizon,
      Suppliant chaque nuée noire où se concentre la foudre
      Offrant son tronc abîmé aux cieux prêts à l’absoudre
      Il attend le grand sommeil pour que finissent ses illusions.

                                  Car ses illusions sont toujours là qui freinent le fatal
                        Tournoyantes dans sa tête au sommet du tronc
                 Là où quelques feuilles encore se dresseront,
                       En humbles dernières prières adressées au Végétal.

Lui qui aura tant puisé dans la Terre,
Transformé des airs vivants, nécessaires,
Il chante encore au bruissement des vents
Pour les offrir au ciel…Là où il n’ira jamais…

J’ai ramassé des bouts de son bois mort,
Posé ma main, doucement contre son corps,
Et je lui ai dit pour le rassurer :
          « Je lui raconterai au ciel, je te le promets »
          « Pour que dans nos souvenirs d’enfant, tu vives encore… »

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