To eat or not to eat ? Voilà bien la question crâneuse!
… Ici, tout est sombre dans les coulisses encombrées d’échafaudages compliqués à l’arrière du blog.
Au fond de mon repaire côté cour, j’observe côté jardin les rayonnages blancs sur lesquels j’entrepose les commentaires des visiteurs qui s’aventurent sur le derrière de la scène.
Dans les rets astucieusement placés, certains visiteurs disparaissent rapidement, sans un bruit, rongés par l’oubli… Et un peu par moi aussi je l’avoue… C’est que ça doit manger une vestale, même dans le virtuel…
La seule différence avec une vraie cuisine, c’est qu’ici je ne dois pas laver les casseroles, en un clic tout est immédiatement propre. C’est beau et bien pratique le progrès…
Mais d’autres visiteurs plus audacieux, ou téméraires, se jouent des pièges, enjambent les filets, passent sous les tressages d’où ils se frayent un chemin, toujours le même, vers la sortie après s’être dépossédés de leurs mots… Alors je m’approche frénétiquement, retourne les mots dans tous les sens, les ouvre, les explore en dedans, les sens, les goûte, puis les installe délicatement sur les étagères, à côté des autres que je veille jalousement depuis longtemps…
S’ils savaient pour certains…
S’ils avaient su…Pour les autres…
On est quel jour au fait ? Je demande ça, car les
sirènes je ne dois plus les préparer le vendredi. Faut que j’arrête.
Faut que j’arrête car suite à un moment d’inattention le
jour du poisson, elles se retrouvaient pleine de farine. Parfois c’était plus
grave.
Mais ma petite Siréna à l’air d’apprécier sa nouvelle
nageoire puisqu’elle a choisi l’option expression corporelle au sein de la
chorale. Bon ! Je vais préparer la chauffeuse de cire… Ah !
Je la vois, elle est à côté de la friteuse !
Mais je parle je parle, et me dois de respectueusement vous laisser, car je crois bien que j’aperçois un visiteur ! Tiens je ne le connais pas celui là… Miam ! Il va cliquer…
manger s’amuser tous les deux :o)